Acheter du fromage Androuet maintenant
Les journées se rafraîchissent, vous avez besoin d'un plat réconfortant, du terroir pour vous réchauffer ?
Androuet a ce qu'il vous faut ! Une véritable purée de pommes de terre, un bon tiers de Tome Fraîche, de la crème pour une texture onctueuse, voilà la recette de l’Aligot que vous pourrez venir déguster au sein de vos boutiques de la maison Androuet à l'occasion de journées découvertes.
Retrouvez votre fromager qui confectionnera l’Aligot devant vous et vous expliquera tous les secrets du geste pour obtenir une texture élastique et un filant inimitable !
Le mot aligot est dérivé du verbe haligoter : déchirer, mettre en lambeaux. En aveyronnais on le prononce oligot ou olicouot.
Il aurait été créé vers 1590, d’après la légende de l’Aubrac par trois évêques, l’Auvergnat apportant la pomme de terre, le Rouergat la tome et la crème et celui du Gévaudan l’aïl d’Espagne et le sel de Camargue. A l’origine, avant la découverte de l’Amérique, le pain aurait remplacé la pomme de terre.
Après la révolution, marquée par la chute du monastère, les riches propriétaires des montagnes de l'Aubrac perpétuent la coutume de l'estive dans les burons (bâtiment en pierre servant à abriter la fabrication du fromage). Leurs employés, les buronniers, n'avaient pas le droit de consommer leur propre production. Néanmoins ils pouvaient prélever discrètement de la tome fraîche pour cuisiner un Aligot.
Elément clé de l'économie pastorale, l'Aligot était alors le plat de subsistance de l'Aubrac.
L'obligation de manger « maigre » le vendredi : une nouvelle chance pour l'Aligot.
En effet, sur l'Aubrac, cette pratique religieuse conféra un intérêt particulier pour l'Aligot qui permettait de respecter ce commandement... sans trop d'effort.
L'Aligot autrefois produit vivrier est progressivement devenu un plat de fête.
Il se savoure accompagné d’une viande de l’Aubrac, d’une saucisse aveyronnaise.