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Androuet entre authenticité et nouvelle jeunesse |
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Depuis l’Antiquité, l’humanité se pose une grande question : l’homme est-il toujours digne de sa destinée ? L’art fromager ose répondre oui. Car chaque petit producteur invente son propre univers et donne toute son âme au fromage qu’il fabrique. Picodon, Banon, Pérail, Rocamadour, Pouligny-St-Pierre, Morbier, Broccio, … autant de merveilles pour lesquelles les amateurs sont invités à découvrir mille et un secrets. Leur point commun à tous est le lait qui demeure l’élément central tant par les arômes que par sa transformation patiente. Fidèle à ses convictions une fois de plus, la maison Androuet se fera l’ambassadeur des fromages pour offrir authenticité et bonheur. |
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L'aligot le 12 et 13 mars à Boulogne et le 19 et 20 mars rue de Verneuil. Les fromages irlandais le 19 mars rue Mouffetard. L'Etivaz le 18 et 19 mars dans vos fromageries de Boulogne et rue Daguerre. La Bonde de Gâtine avec le producteur M. Cantet, le 11 et 12 mars rue des Belles Feuilles et le 1er et 2 avril rue Cambronne. Le roquefort Carles rue Cambronne le 9 avril. D'autres animations sont à venir dans vos fromageries Androuet, rejoignez la page Facebook pour connaître toutes les actualités ! |
Echourgnac est une abbaye créée en 1868 en Périgord. Les sœurs de l’Ordre cistercien ont redonné vie au monastère en 1923 et au fromage Trappe.
Sœur Marie-Odile, responsable de la fromagerie, nous accueille avec chaleur et simplicité. Pouvez-vous nous faire un historique de votre fromagerie et détailler le parcours du Trappe depuis les pâturages jusqu’à notre table ?
Pour faire vivre sa communauté, le monastère s’est doté dès le début d’une laiterie, fromagerie.
Quelle est votre production et comment distribuez-vous votre le Trappe ?
Nous produisons environ 112 tonnes de Trappe affiné à la liqueur de noix à la pièce et à la coupe. Environ 70% de notre production sont vendus en Périgord. Le reste de la production part sur le MIN de Rungis en région parisienne et nous avons deux clients à l’étranger, mais nous ne souhaitons pas développer les ventes hors de France à cause de la petite taille de notre atelier. Est-ce un atout d’appartenir à l’association Monastic ?
Appartenir à une association est bien utile : elle nous offre un label, un réseau important pour nous qui sommes en quelque sorte loin du « monde », des conseils juridiques, économiques. Mais aussi une communication sur nos produits, sur nos métiers. Dans nos communautés le travail se fait dans la rigueur et avec cœur.
Comment conciliez-vous la fabrication du fromage avec vos horaires liturgiques ?
Notre vie doit tendre, entre travail et prière, vers l’équilibre. Or l’équilibre est par définition instable : c’est la corde raide. Il faut que ça marche économiquement, mais le travail à la fromagerie ne doit pas envahir nos temps de prière. La gestion du personnel (sœurs et salariés laïcs) se fait en fonction des forces et des compétences de chacune. Nous devons gagner de l’argent pour vivre, entretenir nos bâtiments, mais en aucun cas nous ne cherchons à faire du chiffre. C’est pourquoi la demande forte du Trappe ne peut pas être toujours satisfaite. En juillet et août, nous privilégions le local. A Noël, nous travaillons à flux tendu et avons de sérieux problèmes pour approvisionner chacun.
D’où vous est venue l’inspiration de transformation du Trappe traditionnel en Trappe à la liqueur de noix et quelles sont les raisons de son succès ?
Sœur Jeanne d’Arc en a eu l’idée dès 1996. Il nous fallait créer une recette typiquement périgourdine : or, la noix est une production locale très développée. La noix se révélait être un excellent mariage avec le fromage. Notre sœur a fait des essais pendant deux ans et utilisé une liqueur de grande qualité distillée à Sarlat en Périgord.
En 1999, nous nous sommes lancées dans sa commercialisation grâce à l’embauche d’une commerciale laïque. Le « petit noix » a eu peu à peu un franc succès. Il représente maintenant environ 95% de notre production.
Son succès ? Son authenticité, sa simplicité, son goût doux et onctueux, sa saveur boisée de la noix du Périgord. Sans doute aussi, son élaboration locale par une communauté religieuse monastique qui a un capital de confiance auprès de bon nombre de personnes. Le client a confiance dans notre savoir-faire et dans notre travail monastique. Nous essayons de mériter cette confiance en maintenant la qualité de notre fromage grâce à un travail soigné. Venez retrouver la trappe d'Echourgnac dans les fromageries Androuet. |
Ingrédients :
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Préparation :
Pelez les oignons, émincez-les, faites-les revenir dans une poêle avec un filet d’huile d’olive et 1 noix de beurre. Préchauffez le four sur th. 7/210°.
Faites griller le pain, étalez les oignons dessus, ajoutez le jambon coupé en 2, le fromage coupé en tranches fines, ciselez le cerfeuil sur chaque tartine, salez, poivrez. |
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134, rue Mouffetard - Paris 5e. Tél : 01 45 87 85 05
37, rue de Verneuil - Paris 7e. Tél : 01 42 61 97 55
13, rue Daguerre - Paris 14e. Tél : 01 40 47 53 03
93, rue de Cambronne - Paris 15e. Tél : 01 47 83 32 05
Marché de Passy - Paris 16e. Tél : 01 42 24 17 52
17, rue des Belles Feuilles - Paris 16e. Tél : 01 45 05 11 77
23, rue de la Terrasse - Paris 17e.Tél : 01 47 64 39 20
10, rue Madeleine Michelis - Neuilly. Tél : 01 47 22 85 96
32 avenue J.B. Clément - Boulogne-Billancourt. Tél : 01 46 21 74 20